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L'Irlande, un grand bol d'Eire

jeudi, 30 juillet 2015 15:19

Récit d’une navigation entre Galway et Belfast du 26 au 30 juillet 2015.

Après un accueil chaleureux à Galway, où le son des cornemuses rythme notre arrivée après huit jours de navigation depuis Nantes, nous reprenons notre traversée le dimanche 26 juillet, pour la seconde étape du Tour d'Irlande, une navigation de 5 jours entre Galway et Belfast.

Dès le départ de Galway, le temps s’oppose à nous, la pluie  et une mer agitée ne nous ont pas quittées pendant deux jours, mais cela s’améliore avec le temps. Le littoral ouest, sauvage, ainsi que ses magnifiques côtes s'offrent alors aux navigants et à l’équipage.

Nous découvrons les falaises abruptes du littoral irlandais, tombant dans l'océan Atlantique, qui s’impose dans  l'île en pénétrant très loin dans les terres.

Notre navigation est marquée par un mouillage mardi en fin de matinée à l'île d'Islay, il permet aux navigants de se reposer depuis l’appareillage, on distingue au loin la baie de port Ellen, embrumée par les fumées de la  malterie qui fournit en malt les distilleries d'Islay et des alentours.

Cette cinquième île en Écosse de par sa taille, compte moins de 4 000 habitants, elle est l'île la plus méridionale de l'archipel des Hébrides, d'où son surnom de la reine des Hébrides.

Célèbre pour son whisky pur malt et ses huit distilleries en activité, elle attire également de nombreux curieux pour sa faune et ses paysages spectaculaires avec la présence de nombreuses espèces d'oiseaux, en particulier des bernaches et de grands troupeaux d'oies sauvages, une île qui s'adapte parfaitement à la thématique de cette navigation "Les oiseaux d'Irlande".

Puis le  soleil revenu,  nous avons appareillé à la voile de la rade le mercredi en matinée, avant de nous diriger toute voile dehors vers l’ile d’Ailsa Craig, elle aussi célèbre, mais cette fois-ci, pour d’autres palmipèdes.

On y trouve les plus grandes colonies de Fous de Bassan d’Europe, en effet des milliers d’oiseaux nous regardent faire le tour de leur repaire du haut de leur falaise, pour le plus grand plaisir de nos navigants et des deux ornithologues se trouvant à bord.

La dernière nuit sous voile nous a permis au jour de nous positionner à quelques milles de notre escale de Belfast, et de permettre, le matin, à nos navigants d’admirer du zodiac le Belem toute voile dehors  comme Guinness, passionné déjà d’embarcation rapide il y a 94 ans, avait sûrement dû le faire pour admirer le même Fantôme II  en ces lieux.

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

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