Yacht de luxe britannique

 

1914

Le Belem est acheté par le duc de Westminster qui l’équipe pour la première fois de moteurs et le transforme en yacht de luxe pour ses loisirs. La dunette est surélevée et ornée de balustres de style victorien. Deux pièces sont construites, le petit et le grand roof, qui viennent agrandir la réception du bateau. L’escalier à double révolution et les décors en acajou de Cuba datant de cette époque sont toujours visibles à bord.
 

1921 

Le trois-mâts Belem est racheté par Sir Arthur Ernest Guinness, vice-président des brasseries et grand amateur de navigation. Le Belem prend le nom de Fantome II.

1923-1924

Arthur Ernest Guinness fait le tour du monde en famille à bord de son « Happy Yacht » pendant une année, réempruntant le canal de Panama et de celui de Suez. A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, le navire est désarmé à l’île de Wight où il demeure durant tout le conflit.

CES HOMMES QUI ONT ÉCRIT L’HISTOIRE DU BELEM

Duc de Westminster propriétaire du Belem de 1914 à 1921

Issu d’une des plus illustres familles d’Angleterre, Hugh Richard Grosvenor, 2nd Duc de Westminster, portait avec élégance et panache les attributs de sa lignée aristocratique. Doté d’une immense fortune et d’une éducation impeccable, il était aussi connu pour sa générosité, son audace, son charme et ses talents sportifs. Ce fut un excellent navigateur à la voile. Quand il acheta le Belem, le duc fut mobilisé en tant que commandant pour la Première Guerre Mondiale, mais cela ne l’a pas empêché de se pré-occuper de la rénovation du Belem, faisant d’un simple navire marchand, un yacht si élégant.

 

 

 

 

Arthur Ernest Guinness propriétaire du Belem de 1921-1951

Deuxième fils d’Edward Cecil Guinness, 1er Comte d’Iveagh et président des brasseries Guinness, Ernest a fait de brillantes études avant d’intégrer l’affaire familiale en 1902. C’était un homme discret, érudit, sérieux, passionné par les progrès techniques de son époque. Son amour de la mer remontait à son enfance et aux vacances sur le yacht de son père. Il assistait régulièrement aux régates annuelles de Cowes et possédait déjà un bateau, Fantôme, quand il fit la découverte et l’acquisition du Belem. Comme dans tout ce qu’il faisait, Guinness avait une idée précise en tête. Il acheta le Belem pour effectuer des croisières et des voyages au long cours, en particulier le tour du monde.

 

 

 

 
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