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#5 Journal de bord La Corogne Lisbonne du 8 au 13 juillet 2023

mercredi, 26 juillet 2023 17:24

Le samedi 8 Juillet 2023 à 10 heures, le Belem appareille du quai « Muelle de Transatlantico » sous un ciel couvert, nous gratifiant de temps à autre de légers passages de bruine. Nous gagnons la sortie de la baie où nous sommes accueillis par un vent frais de secteur Sud-Ouest, suffisamment fort pour nous obliger à continuer au moteur dans l’espoir de rejoindre le secteur du cap Finisterre où le vent s'annonce plus favorable. Nos valeureux.ses stagiaires régurgitent leur premier repas les uns après les autres, sous l’effet d’une mer dissipée, sans pour autant abandonner la veille sur le gaillard d’avant. Des conditions plus douces les attendront en fin de soirée. 

Le lendemain, le commandant conduira le navire pour mouiller dans une jolie baie abritée du Cap Finisterre, pour permettre aux vaillant.e.s stagiaires de regagner des couleurs. Nous appareillerons du mouillage plus déterminés que jamais à prendre notre revanche. Cependant, nous sommes accueillis par des cieux et un océan cléments. Avec cette brise légère et notre nouveau cap vers le Sud-Est, nous pouvons établir toute la toile. C’est ainsi que le Belem glisse en douceur vers une mer belle qui reflète un beau ciel d’azur.

Nous décidons de naviguer entre les très belles îles Cies et la côte, saluant au passage la ville de Vigo.

Au fur et à mesure que nous gagnons le Sud, les vents s’orientent au Nord-Ouest, nous éprouvons de belles sensations au portant Tribord amures et enregistrons alors des pointes à 7.4nds. La nuit, nos voiles carrées dansent sous des cieux parsemés d’étoiles : cette vue nous émerveille tous. 

Le mercredi 12 juillet, nous décidons de nous rapprocher de Nazaré, la charmante ville balnéaire du Portugal. Connue pour ses vagues gigantesques, l’océan reste pourtant très calme. Nous virons lof pour lof au dernier moment pour passer les îles Berlengas au plus près du vent, ce qui suscite à la fois de l'excitation et de la déstabilisation. Cela nous oblige à chercher les réglages les plus fins pour minimiser notre dérive avec un Belem au ralenti. Les choses se calment par la suite.

Nous passons les îles les unes après les autres. Pour finir la nuit suivante à faire des lofs pour lofs afin d'attaquer, le chenalage du Tage pour le dernier jour. Nous remontons le chenelage pour nous amarrer vers 16h au quai Da Rochas. Fin du voyage. 

Votre commandant, Mathieu Combot. 

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