INTERVIEW D'HENRI-MICHEL COMET, ADMINISTRATEUR DE LA FONDATION BELEM, REPRÉSENTANT LE MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR

1/ Quel a été votre parcours ?

Représentant le ministère de l’Intérieur au conseil d’administration de la Fondation, je suis actuellement préfet de région en mission auprès du secrétaire général du ministère de l’Intérieur. J’ai été moi-même secrétaire général du ministère de l’Intérieur (2009-2011) après avoir été secrétaire général adjoint, directeur de la modernisation et des affaires territoriales (2002-2004). Pendant ces deux périodes, l’équipe ministérielle en charge du suivi des fondations était placée sous ma responsabilité.

Outre les responsabilités successives que j’ai assumées à trois reprises dans des cabinets de Premier ministre jusqu’à en être directeur adjoint, j’ai également dirigé la direction des affaires politiques de l’outre-mer (1995-1999).

La moitié de ma vie professionnelle publique s’est déroulée sur le territoire, dans le corps préfectoral. J’ai occupé toutes les fonctions de sous-préfet, de Nice comme directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, à Metz comme secrétaire général des affaires régionales de Lorraine. Nommé préfet en 1995, à 37 ans, j’ai eu l’honneur d’être quatre fois préfet de région (Picardie, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes).J’ai également eu le plaisir d’assumer récemment et pendant trois ans, les fonctions de directeur général-adjoint, secrétaire général dans une entreprise privée (Groupe ADP).

2/ Que vous évoque le Belem ?

En premier lieu et depuis longtemps, le Belem a été pour moi, l’image d’un superbe trois mâts. Je dis image? car je n’en connaissais ni l’histoire, ni l’activité actuelle, mais intéressé à titre personnel par la navigation, les bateaux, les vieux gréements, j’étais dans un imaginaire tant le Belem porte une notoriété belle et considérable.

Ensuite, préfet de région à Nantes (2014-2017), j’ai découvert le navire dans l’exercice de mes fonctions, l’ai visité avec émotion de fond en comble, ai compris sa vocation et ses activités ; j’ai également perçu sa capacité à représenter la France.

3/ En tant que nouvel administrateur, que souhaitez-vous apporter à la fondation Belem ?

Représentant le ministère de l’Intérieur, je dois veiller à ce que le statut de la Fondation qui justifie sa reconnaissance d’utilité publique, soit respecté dans les actions menées comme dans les conséquences budgétaires. Compte-tenu de mon expérience dans le domaine des fondations, je m’attacherai à apporter conseils et supports. Enfin, s’agissant du Belem, je m’estime volontiers et dorénavant, partie prenante d’une grande aventure, d’un beau projet auquel je participerai pleinement, avec enthousiasme.

 

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