Actualités

La redécouverte de l’histoire italienne du Trois-mâts (1951-1979)

jeudi, 09 janvier 2014 13:13
Une carte postale d'archive de 1953 retrouvée montrant l'île San Giorgio où l'on apperçoit à gauche le Giorgio Cini.

Les historiens savent peu de choses de la période italienne du Belem : les grandes lignes et quelques dates charnières. Nous ignorons la motivation profonde du Comte Cini, la portée de son œuvre sociale et visionnaire dans l’Italie d’après-guerre, l’impact sur les adolescents, les aménagements précis opérés à cette époque pour transformer le bateau en navire école, l’organisation de la vie à bord pour les jeunes, les navigations qu’effectue le bateau. Nous ignorons qui étaient ces « marinaretti », d’où ils venaient, ce que le bateau représentait pour eux, et ce qu’ils sont aujourd’hui devenus. Pour découvrir cette histoire méconnue, la sublimer, en hommage à un grand mécène visionnaire et philanthrope qui a sauvé le Trois-mâts de la disparition, la Fondation Belem a entrepris une vaste opération de recherche d’archives à Venise et de recueil de témoignages oraux. Tous les témoins interrogés se sont prêtés aisément au jeu et ont manifesté une vive émotion. Le fruit de ces recherches sera dévoilé en avril 2014, par la publication d’une brochure historique et sa déclinaison en exposition événement au Musée naval de Venise. 

 

L’histoire italienne du Trois-mâts connue jusqu’à présent, qui sera enrichie en avril 2014

En 1951, le Comte Vittorio Cini, sénateur et mécène italien, rachète le Trois-mâts privé de Sir Edouard Guinness à ses héritiers, qui n’est autre que l’ex-Belem, le navire de commerce nantais réaménagé en yacht de luxe. Il le transforme en navire école pour initier aux métiers de la mer, les orphelins de marins et de pêcheurs accueillis au centre maritime de sa Fondation, implantée sur l’île San Giorgio Maggiore à Venise. Fantôme II est alors renommé Giorgio Cini, en souvenir de son fils disparu dans un accident d’avion. Il est aménagé en goélette afin de faciliter le maniement par de jeunes adolescents. Mais en 1965, face aux difficultés économiques pour l’entretenir en bon état de navigation, le bateau est vendu aux Carabiniers puis finalement abandonné aux chantiers navals de Venise achevant sa restauration dans le but de le vendre et récupérer les fonds engagés.

Au verso de la carte postale, le courrier touchant d'un ancien marinaretti, témoignage de la vie à bord en 1953.

 

 

4 commentaires

En soumettant ce formulaire, j'accepte que les informations saisies soient exclusivement utilisées afin que je puisse poster mon commentaire. Consulter notre Politique de Confidentialité pour faire connaître et exercer vos droits.
  • Marco BALDINI, le 10/01/2014 à 10:52
    Leggo abbastanza bene il Francese, ma l'idea del traduttore automatico è ottima. A presto in Venezia.
    Marco Baldini studente della G. Cini sez. elettrica anni 1962-65
  • MARTIN, le 09/01/2014 à 21:14
    bonjour et meilleurs voeux
    y'a t il un stage pour rejoindre Venise et éventuellement durant le stationnement à Venise??
  • Mauro Padovini (ex Giorgio Cini), le 09/01/2014 à 17:19
    GRAZIE ED A PRESTO...
  • Mauro Padovini (ex Giorgio Cini), le 09/01/2014 à 17:08
    Potreste inserire l'opzione nel vostro sito, della traduzione in piu' lingue?

    Inglese, Italiano, Spagnolo e Tedesco.

    Non credo che sia una cosa impossibile per Voi, per noi sarebbe di grande

    aiuto.

    Ringrazio

    Mauro Padovini

    (Ist. Scilla 1953/1959).
Contactez-nous