INTERVIEW DE NICOLAS PLANTROU, ADMINISTRATEUR DE LA FONDATION BELEM

 

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?

Après avoir fait des études de droit et une école supérieure de commerce, j’ai eu le diplôme d’expertise comptable . J'ai d'abord travaillé durant dix ans dans un cabinet d’audit international, j’ai créé à Rouen un cabinet d’avocats d’affaires et un cabinet de commissariat aux comptes. Je me suis parallèlement investi dans des associations de personnes en situation de handicap, ce qui m’a amené à devenir membre du Conseil économique et social régional dont je suis devenu président. C’est alors que j’ai été sollicité pour entrer au Conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Épargne Normandie, d’abord comme censeur puis comme membre. J’en suis devenu président en 2009 et on m’a demandé de rejoindre le conseil d’administration de la Fondation Belem. J’en suis resté président durant une dizaine d’années, jusqu'en 2021.

Après 10 années de présidence, quel est votre nouveau rôle au sein du Conseil d’Administration ?

La déléguée générale de la fondation Belem m’appelait pratiquement tous les jours lorsque je présidais sa fondation. Nous pouvions discuter des décisions à prendre petites ou grandes et faire en sorte de prendre les bonnes décisions. Nous avons ainsi pu redresser une situation qui était fragile lors de mon arrivée à la présidence. Tout cela m’a donné une très bonne connaissance de la gestion de la fondation et m’a permis d’avoir un réseau très large de relations dans l’environnement du Belem . J’ai eu de longs entretiens avec le nouveau président pour lui transmettre le maximum d’informations utiles et suis à son entière disposition, l’expérience ne pouvant se transmettre en quelques heures seulement .

 

Que souhaitez-vous continuer d’apporter à la fondation aujourd’hui ? avez-vous un champ d’expertise en particulier ?

Je souhaite tout simplement être utile. La gestion du Belem est assez compliquée, les équilibres sont très fragiles ; il faut toujours chercher les sources d’économie et des ressources nouvelles. La fondation a la chance de bénéficier du mécénat des Caisses d’Épargne depuis longtemps. Il s’agit cependant d’un mécénat discuté régulièrement , ce qui est normal. Je regrette que le mécène ne valorise pas mieux l’action remarquable qu’il réalise et reste trop souvent discret . Il faut trouver une nouvelle donne permettant au Belem de poursuivre son activité en élargissant sa mission. Je crois qu’on pourrait mettre un accent sur des actions visant à améliorer la cohésion sociale et l’environnement. Voilà deux défis pour notre société actuelle auxquels le Belem peut participer.

 

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