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A Port-Vendres, Georges Michel met le Belem « à la une »

mardi, 20 juin 2006 02:00
La mer dans la peau, le journalisme dans les gènes...et le Belem dans le cœur ! Ainsi est fait Georges Michel, ancien officier de la marine marchande, installé aujourd'hui à Port-Vendres, correspondant de L'Indépendant de Perpignan, organisateur bénévole du bel accueil que le port réserve toujours au Belem. Encore plus cette année pour les 110 ans du trois-mâts...
La mer dans la peau, le journalisme dans les gènes...et le Belem dans le cœur ! Ainsi est fait Georges Michel, ancien officier de la marine marchande, installé aujourd'hui à Port-Vendres, correspondant de L'Indépendant de Perpignan, organisateur bénévole du bel accueil que le port réserve toujours au Belem. Encore plus cette année pour les 110 ans du trois-mâts...
« Parce que c'est lui, parce que c'est moi » pourrait être la devise de Georges Michel, s'agissant du Belem. Parce que, comme le Belem, c'est un ancien de la marine marchande - il connaît les mers entre Nouvelle Zélande, Australie, Tasmanie et Polynésie comme sa poche. Parce qu'en 1970 il a passé près de 12 mois en navigation côtière autour de Madagascar  avec un certain Marc Cornil. Parce que, plus tard, retraité à Port-Vendres et travaillant pour l'Indépendant, il s'est présenté un beau jour devant le Belem, amarré dans le port, pour demander à faire un reportage et s'est retrouvé devant...le Commandant Cornil. Des retrouvailles qui furent suivies pour Georges Michel de plusieurs stages à bord du Belem – « pour moi, dit-il, ce fut la découverte complète de la navigation à voile ! » - et de visites régulières du trois-mâts à Port-Vendres.
 
Fils d'un père gascon et d'une mère d'origine maltaise, Georges Michel a passé les 20 premières années de sa vie en Afrique du Nord. Son père était journaliste à L'Echo d'Alger. Rien d'étonnant donc à ce que notre Corto Maltese à nous,  devenu jeune retraité de la marine marchande, pose ses pas dans ceux de son père. Et son talent de journaliste au service du Belem afin d'assurer à ses visites le maximum de succès. Ce fut si bien le cas lors du centenaire du navire, en 1996, quand Georges Michel fit annoncer sa venue sur toutes les radios de Barcelone à Toulouse, qu'au lieu des 3000 visiteurs attendus, il en vint... 30 000 ! 30 km d'embouteillages sur la quatre-voies d'accès, consternation chez les gendarmes, mais réussite totale en ce qui concerne le Belem... « Maintenant, rassure-t-il, je sais mieux calibrer ma communication. » Ainsi, pour cette année qui marque les 110 ans du Belem, l'information radio, les articles de presse, les affiches grandes et petites dirigeaient tous le public vers l'Office de Tourisme, premier « sas » avant la visite du trois-mâts.
Outre l'information immédiate, Georges Michel a privilégie la pédagogie : avec l'aide d'une association de défense du patrimoine, il a réalisé 7 grands panneaux d'exposition consacrés aux « Trois vies du Belem », allant aux archives de Nantes chercher d'anciennes photos et les rôles d'équipage des origines, écrits et abondamment annotés à la main. Le lien du Belem avec la marine marchande est une part essentielle de son attachement au navire. Son grand regret est qu'il n'y ait pas aujourd'hui le moyen pour les officiers de la marchande de faire une formation de navigation à voile. A titre d'exemple, « quand je naviguais dans le Pacifique sur un porte-container, on faisait des relevés depuis la passerelle à 52m au-dessus de la mer, l'équivalent d'un 20e étage ! Résultat, on sous-évaluait systématiquement l'état de la mer, ce qui n'arrive jamais sur un voilier comme le Belem, où on a le nez sur les vagues ! » Son autre regret : que le public français ne sache pas assez à quel point le mécénat des Caisses d'Epargne est vital pour permettre au Belem de continuer à naviguer.
 

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