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Regards de POM…

mardi, 30 octobre 2007 01:00
Michel Bez, président des POM :
 
« C'est la première fois qu'un groupe de Peintres de la Marine naviguait ensemble sur le Belem. Ils connaissaient le trois-mâts, bien sûr, mais la plupart l'avait vu surtout à quai, alors que là, ils ont pu l'observer dans toute la majesté de ses voiles déployées, qui plus est par grand beau temps. Ils en ont été très heureux, même s'il n'est pas facile de travailler sur le site compte tenu des dimensions du navire. Ils ont eu conscience de vivre un moment exceptionnel dans un cadre privilégié et ont été très sensibles à l'importance qu'il y a à préserver l'avenir du Belem. »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Quelques 6 peintres Officiels de la Marine ont embarqué, fiers et honorés,  sur le Belem, début octobre 2007, avec crayons et carnets de croquis, décidés à capter le maximum de croquis et d'images de ce magnifique Trois-mâts barque.
Je peux vous dire que notre émotion  devant ce magnifique bâtiment, fut très fortement partagée. Notre mission de mémoire nous stimulait le plus naturellement possible, avec l'idée de rebondir sur un prochain travail en Atelier, afin de réaliser quelques œuvres sur ce sujet grandiose et inépuisable !
Ce qui nous a particulièrement frappés : l'équipage qui fait corps avec le Belem, ses voilures et ses cordages multiples. Physiquement il fait partie de ce voilier : équipage unique aux visages burinés par le vent et la mer, ces marins sont typiquement inclus dans l'histoire de ce navire, comme si l'histoire les avait modelés à l'image de ce que l'on attendait d'eux. Chacun est différent de l'autre, mais c'est ainsi qu'ils forment une équipe bien soudée autour de leur Commandant enthousiaste : c'est, du moins, l'impression forte que nous avons ressentie.
Visages d'hier et d'aujourd'hui en même temps, ils sont l'histoire vivante du Belem, ils contribuent à cette belle harmonie qui se retrouve sur tous les ponts et passerelles depuis la proue jusqu'à la poupe, aux pieds des mâts, et le long de tous ces cordages impressionnants qui ont chacun leur propre fonction.
Nous nous sentions tout petit face à cette complexité, heureux de trouver un marin pédagogue pour nous expliquer la manœuvre et essayer de répondre au mieux aux quelques exercices de maniement des bouts, que nous ne nous sommes pas refusés, même si la force nous manquait pour hisser la voile, en partage, à quatre ou cinq.
Chaque POM regardait avec intensité le découpage et le contraste des voiles sur fond de ciel bleu, le graphisme étonnant des mâts et cordages, les silhouettes en contre-jour, des marins en manœuvres, les boiseries blondes,  les cuivres si bien astiqués, sans compter les rassemblements autour d'une longue tablée pour déguster les bons petits plats mijotés avec amour par le cuisinier et dont les effluves et odeurs subtiles nous mettaient déjà en appétit tôt le matin !
Accueil chaleureux par toute l'équipe du Belem : ceux du bord et les divers responsables qui nous ont accompagnés, ou qui, venant spécialement de Paris, à notre départ et à notre retour,  ont su nous transmettre leur foi en cette aventure pour la  sauvegarde de ce Patrimoine unique dont chaque français est si fier.
Bon vent au Belem et que l'aventure se poursuive pour les générations à venir.... »
 
 
 
Eric Bari, plus jeune POM :
 
« J'avais déjà aperçu le Belem à Saint Nazaire mais c'est la première fois que j'embarquais à bord. Ce fut comme un rêve... Ce bateau mythique a une aura extraordinaire, il est d'une grande beauté. Je me suis intéressé à son histoire, grâce aux documents mis à notre disposition, et j'ai eu vraiment la sensation de participer à quelque chose d'exceptionnel, où l'imaginaire s'appuie sur l'histoire et rejoint la réalité. Une réalité qui est en dehors du temps – on est ailleurs, mais on est là quand même. L'équipage fait corps avec cette sensation dans une osmose et une harmonie palpables.
La peinture permet, elle aussi, d'arrêter le temps. Là, nous étions submergés par ce que nous vivions. Prendre le temps d'analyser ce qu'on a vu et ressenti est indispensable pour éviter de tomber dans le convenu. J'ai réalisé à bord une première pochade à l'huile mais mon souci était, entre autres, de ne pas salir le bateau ! En tout cas, l'ensemble reste une véritable aventure. »
 
 
 
 
 
 
Michel Bernard :
 
« La mer est mon élément naturel depuis que je suis tout petit, mais j'ai peu embarqué sur des grands voiliers. J'ai donc été frappé par les dimensions du Belem, et l'impression de puissance qui en émane. On attend de voir les gabiers grimper dans le gréement – c'est un très beau spectacle. (...) J'adore le bois et, là, sur le Belem, j'ai particulièrement apprécié cette présence du bois, sa beauté, la qualité de son entretien. (...) L'accueil a été charmant, l'embarquement sans aucune difficulté et, dans l'ensemble, ce fut une très agréable balade entre copains...»
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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