Le récit du commandant : "Le jeudi 31 mars, durant les trois heures de descente de la Loire, Guy Péchereau, fidèle ami du Belem, a passionné son auditoire par sa connaissance détaillée de l'histoire et des activités qui animent les berges nantaises. 

Au travers de Saint Nazaire, le vent du Nord nous permet d’établir tout de suite les voiles d’étai puis, après avoir quitté le chenal pour passer juste sous le vent du Grand Charpentier, nous pouvons stopper les machines à 15h30. En s’élevant vers l’Ouest, le navire et l’équipage retrouvent enfin le plaisir dont ils étaient sevrés depuis cinq mois !

Dans la nuit, nous voilà exposés à un problème « de riche » : les vents sont trop portants et trop bien établis, nous sommes obligés de réduire la toile et d’allonger la route !

Le vendredi en début d’après-midi, nous mettons le zodiac à l’eau afin que chacun puisse admirer le Belem et l'immortaliser. Ensuite, les participants les plus fermes sur leurs appuis peuvent aller « dans les hauts » et grimper jusqu’en fusée de grand vergue.

Le samedi, c’est peu avant midi que nous franchissons le Raz de Sein avec une très belle lumière : un rêve accompli pour certains navigants et toujours un très grand plaisir pour les marins. Après deux virements de bord vent devant dans la baie, le Belem peut mouiller sur la rade de Douarnenez, suffisamment près pour que les quais et leurs bistrots soient accessibles en zodiac.

Le dimanche matin, nous appareillons sous voile à 08h20 mais le vent a faibli et il nous faut malheureusement embrayer les machines dès 13h30 pour engainer le goulet à 15h00 et accoster à temps afin que certains participants ne manquent pas le train du retour." 

Témoignage d’Elisa, navigant pour la première fois à bord du Belem : "C'est une escapade unique et hors du temps (…). L'ambiance entre l’équipage et les participants, la participation active à la vie à bord, l'environnement grandiose... tout est réuni pour se sentir un matelot privilégié à bord de ce trois-mâts à la destinée si particulière. La transmission du savoir-faire de l'équipage et les cours théoriques du commandant (au savoir et ressources inépuisables !) sont particulièrement appréciables pour s'enrichir et sortir grandi de ce passage en mer. Je garde d'ores et déjà de bien jolis souvenirs en tête."